Comment choisir une maison de repos ?

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Temps de lecture : 6 minutes en maison de retraite ou en maison de soins infirmiers ?

Avez-vous dû faire pencher la balance vers une maison de soins infirmiers, une maison de soins, les deux ou la vie assistée ? Il est important de pouvoir les différencier en fonction des attentes de nos parents…

En fait, le secteur de ces maisons spécialisées ne cesse de s’améliorer. Différentes formules sont conçues pour répondre au mieux aux besoins et aux désirs de chacun… S’il est indéniable que ce choix marque un changement profond dans la vie et l’environnement, certains établissements mettent tout en œuvre pour faciliter cette décision en assurant un plus grand confort avec des soins réels, en réduisant le sentiment d’insécurité et en prenant en charge le cœur isolé d’un grand nombre de personnes âgées. Les gens… Ce qui n’est pas un luxe quand ceux qu’on aime deviennent trop dépendants, ou que leur santé est en train de s’aggraver.

C’est maintenant à vous de décider si vous devez vous rendre dans une maison de retraite, une maison de retraite privée, publique, associative ou commerciale, un établissement de soins spécialisés (par exemple, chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer), dans une chambre ou un appartement de l’hébergement ? On s’y est perdus. Commençons par le fait qu’il faut garder à l’esprit la nécessité de s’assurer que ce déménagement ne donne pas l’impression qu’il finira quelque part ces jours-ci mais qu’il vivra mieux ailleurs…

(Pour) poser les bonnes questions

Si votre parent est en bonne santé et qu’il a encore une certaine indépendance (c’est-à-dire marcher, s’habiller et manger sans aide), votre choix se tourne naturellement vers une maison de retraite « classique » ou une résidence de services. C’est à vous de créer ensemble les conditions nécessaires à une vie agréable selon standard (espace, cadre, jardin, possibilité d’apporter des meubles, etc.) et services offerts (repas, activités, excursions, visites, etc.). Les maisons de repos (MRPA) établissent des personnes de plus de 60 ans en offrant des services collectifs, des aides à la vie quotidienne et en organisant les soins si nécessaire. Serviced Residences (RS) propose un hébergement et des services à la carte. Cette formule vous permet de garder la vie plus indépendante, quoique très supervisée (à la demande). Autre option : Centre de soins quotidiens (mais il y en a peu) qui vous permet de bénéficier des mêmes traitements que dans une maison de retraite, mais de rentrer chez vous le soir.

Pour les personnes considérées comme toxicomanes, nous recommandons des médicaments à domicile, dont la structure et l’organisation permettent un suivi médical. Toutefois, selon le type de dépendance de votre parent, préférez les appareils qui offrent lits de maison de soins infirmiers et lits de soins sous un même toit. Cette offre est très répandue en Belgique.

Pendant une courte période (il peut s’agir, par exemple, d’une solution temporaire aux soins après un accident ou une maladie), il existe également des centres de courte durée visant à assurer la sécurité émotionnelle, psychologique et matérielle en offrant des soins médicaux (ou non) pendant quelques jours, voire quelques semaines.

Dans tous les cas, nous vous recommandons de garder un œil attentif sur le site lors de vos visites et n’hésitez pas à demander plus de détails.

Observez :

  • Cadre et propreté, ainsi que l’état de l’appareil
  • Disponibilité (rampes, garde-corps, etc.)
  • Hygiène (toilettes et/ou salle de bains dans toutes les chambres ?)
  • Notez la présence d’espaces verts et d’installations extérieures
  • Accueil et attitude des employés à l’égard des résidents
  • Présence (ou non) de dispositifs de sécurité et/ou d’observation

Demandez :

  • Quel est le ratio résidents/employés ?
  • Quels sont les horaires de visite ?
  • Quelles sont les heures pour se lever et se coucher ?
  • Quelles activités les proches peuvent-ils partager avec leurs proches ?
  • Quelles sorties sont programmées et autorisées ?
  • Comment le gardien peut-il être contacté en interne et en externe ?
  • Qui se préoccupe de la nourriture ? Que prévoit-on dans le cas d’un régime alimentaire particulier ?
  • Quoi ? des animations sont proposées et à quelle fréquence ?
  • Est-il possible d’assister à des services religieux dans les environs ?
  • Pour les maisons de soins infirmiers : les aides infirmières sont-elles approuvées Combien y en a-t-il ? Quelles sont leurs qualifications (infirmière, soignante, physiothérapeute,…) ? Est-ce qu’ils assurent la continuité des soins la nuit et le week-end ? L’équipe est-elle formée aux soins palliatifs ? À qui se tournent-ils en cas d’urgence gériatrique ? Y a-t-il un soutien en cas de décès ?

Bon à savoir : Ces maisons sont de plus en plus surveillées, respectent des lois strictes et font l’objet de contrôles réguliers.

Quelles alternatives ?

Pour répondre aux nouveaux besoins démographiques, une nouvelle génération d’offres a émergé ces dernières années en créant des offres attrayantes et innovantes des concepts visant à améliorer la vie quotidienne des aînés. Par exemple, nous pensons aux maisons communes, une sorte de lieu commun pour les personnes âgées. Ou des villages plus anciens, ces quartiers aménagés avec des maisons à un étage, des jardins et potagers communs, des espaces de divertissement et de détente, ou une gamme de services « hôteliers » (livraison de repas faits maison, nettoyage, blanchisserie,…) qui offrent l’avantage de préserver l’intimité et la liberté. Enfin, si cela ne met pas leur santé et leur sécurité en danger, vous pouvez également toujours avoir recours à l’aide à domicile lorsque les aînés refusent catégoriquement d’envisager de laisser leur adresse…

Combien cela coûte-t-il ?

La réponse se trouve en un mot : chère. Pour avoir le cœur clair, faites du piano sur Internet et vous serez gâté… mais pas beaucoup plus avancé. Les enquêtes ne manquent pas, mais elles donnent des moyennes qui sont utilisées uniquement pour vérifier si la maison de soins infirmiers que vous envisagez pour un membre de la famille est sur la bonne voie, oui ou non. Avec cette nuance, il n’est pas interdit d’être déraillé. Le secteur privé fixe les prix qu’il souhaite. Le problème le plus souvent mis en évidence est la relation entre la pension mensuelle et les taux des maisons de soins infirmiers. Encore une fois, les moyennes ne servent pas beaucoup : une maison de retraite coûte en moyenne 1 350 euros par mois, et une moyenne de pension est… le même montant. D’un point de vue arithmétique, on en déduirait que tout va bien. Ce n’est évidemment pas vrai.

Un autre problème qui a été régulièrement soulevé est la hausse constante des prix des maisons de soins infirmiers. Nombre total de 3 % pour l’année. N’est-ce pas beaucoup ? Peut-être, mais après trois ans, c’est 10% ! Les pensions, en revanche, ont tendance à ralentir.

Plus précisément, les prix des maisons de soins sont tellement variables que le plus important est de vérifier si ceux qui s’écartent de la moyenne justifient cette différence. Marie V.D. paie environ 2 000 euros par mois dans une maison de retraite privée à la périphérie de Bruxelles – ce qui n’est pas l’endroit le moins cher – pour une chambre de 20 pieds carrés avec salle de bain privée. La maison de soins est neuve, son hall d’accueil est proche de l’hôtel et dispose d’installations de restauration ouvertes à tous. Idéal pour l’hospitalité.

Après quelques mois, la famille de Marie V.D. S a remarqué que la facture était en hausse. C’est qu’il faut compter sur des suppléments : coiffeur, pédicure, médecin, médicaments… De plus, il y a une grande tentation de commander une petite coupe quand on est d’humeur d’un appartement, de prendre un capuccino en compagnie d’un ami, de prendre une bouteille de Bordeaux. Comme dans les hôtels, les notes peuvent augmenter très rapidement. Mais coiffeur et pédicure, il faut aussi les payer quand on vit seul. Et dans une maison de soins infirmiers, ainsi que ailleurs, les visites chez le médecin et les ordonnances de médicaments entraînent des remboursements réciproques. En outre, les mutuelles interfèrent, à des degrés divers, dans le coût des maisons de repos. Bref, nous devons comparer ce qui est comparable. C’est comparer tout.

Les tarifs résidentiels sont calculés par jour. Dans les maisons de soins gérées par le CPAS, elles varient de 35 à 50 euros en moyenne — les moins chères se trouvent dans les provinces de Liège et du Hainaut, les plus chères dans les provinces d’Anvers et des deux Brabants, ainsi qu’à Bruxelles. Les maisons de repos dans le secteur privé sont plus chères, de 37 à 53 euros selon leur situation, le Luxembourg est la région la moins chère et la plus chère d’Anvers.

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